Edition 2023
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A découvrir en un clic les dernières tendances économiques réalisées par la Banque de France :

En voici les principaux enseignements :
Points clés :
Croissance du PIB
- Portée par une croissance soutenue au 1er semestre, notre prévision pour 2023, est rehaussée à 0,9 % ;
- En revanche, la révision à la hausse des prix de l’énergie et, surtout, celle à la baisse de la demande mondiale qui devrait être adressée à la France nous conduisent à abaisser légèrement nos prévisions pour les années 2024 (0,9 %), malgré une reprise attendue de la consommation des ménages, et 2025 (1,3 %), le cumul sur 3 ans étant quasiment inchangé.
Inflation :
- Après avoir atteint son pic début 2023, l’inflation totale devrait continuer de refluer, à 4.5 % au 4ème trimestre ;
- Sous réserve d’absence de nouveau choc sur les matières premières importées, elle reviendrait autour de 2 % en 2025.
Emploi :
- En raison d’un ajustement tardif au ralentissement économique observé depuis fin 2022, le taux de chômage devrait remonter progressivement pour atteindre 7,8 % en 2025, un niveau cependant inférieur à celui qui préexistait avant la crise de la COVID.
Pouvoir d’achat moyen des ménages :
- Même si le ressenti reste plus négatif, le pouvoir d’achat des ménages progresserait en moyenne, essentiellement du fait du rétablissement des salaires réels.
Taux de marge des entreprises :
- Grâce notamment au rétablissement des gains de productivité, il devrait conserver un niveau légèrement supérieur à celui observé avant la crise de la COVID.
Finances Publiques :
- Dans l’attente de mesures nouvelles ou autres informations qui devraient être présentées dans le projet de loi de finances pour 2024, nous anticipons toujours seulement une stabilisation du ratio de dette publique autour de 110 % du PIB ;
- Ce ratio pour la France resterait ainsi durablement plus élevé que celui de la moyenne de la zone euro, qui, lui, baisserait d’environ 3 points de PIB entre 2022 et 2025, pour se situer à 88,5 % en 2025.
- L’écart de ratios d’endettement public entre la France et la moyenne de la zone euro passerait ainsi d’environ 15 points de PIB avant la crise de la COVID à plus de 20 points à l’horizon de la prévision.
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Thierry Gassiole, Directeur de la Banque de France et Laurent Ladoux, Président de la CCI du Cantal ont présenté ce jeudi 23 février le bilan de conjoncture économique 2022 et les perspectives pour cette année 2023.
L’activité 2022 - hausse de CA mais dégradation des marges
43 % des TPE-PME du département ont enregistré une hausse de leur chiffre d’affaires en 2022, une orientation partagée entre les différents secteurs d’activité du panel. A noter que les meilleurs résultats se situent dans l’industrie avec plus de 50 % des entreprises qui ont eu une hausse du CA, le commerce est en retrait avec seulement 32 % d’entreprise en hausse.
Ces hausses de chiffre d’affaires sont toutefois intervenues dans un contexte de reprise de l’inflation : 78 % des entreprises répondantes déclarent ainsi avoir augmenté leurs prix de vente en 2022, dont 50 % avec une hausse globale estimée à au moins + 5 %.
L’année 2022 est également synonyme de baisse des marges avec 38 % des TPE-PME qui déclarent avoir subi une baisse de leur marge en 2022, 41 % une stabilité et seulement 13 % une hausse.
Il se confirme que la flambée des prix de l’énergie a d’ores et déjà un impact important pour beaucoup de TPE-PME et leur trésorerie : 38 % se disent ainsi fragilisées et 8 % se disent même menacées à court terme. C’est dans l’industrie que le niveau est le plus élevé.
Les perspective 2023 - Le manque de confiance demeure à un très haut niveauAlors que les 3/4 des entreprises prévoient d’augmenter leurs prix de vente en 2023, les perspectives d’évolutions des chiffres d’affaires au 1er semestre apparaissent peu optimistes : 40 % des TPE-PME s’attendent à une baisse, 37 % à une stabilité et seulement 13 % une hausse. Cela semble indiquer que la demande n’est pas attendue comme soutenue.
L’industrie affiche la part de hausse de CA la plus importante, mais le solde est tout de même négatif.
Dans le BTP, le solde est également négatif mais pour les 2/3 des entreprises c’est la stabilité du CA qui est prévue.
Comme pour le bilan 2022, c’est dans le commerce que les résultats sont les moins favorables, avec une entreprise sur deux qui s’attend à une baisse du CA.
Ces perspectives sont exprimées alors que les entreprises font face à un niveau élevé de freins à leur développement, avec notamment l’impact du choc énergétique. Les tensions inflationnistes sont toujours là, avec aussi la poursuite de la hausse du coût des intrants et les pressions sur les salaires. Les difficultés de trésorerie sont plus fréquentes, alimentées notamment par l’insuffisance des marges.
Le manque de confiance dans la situation économique générale atteint un niveau élevé avec Huit TPE-PME sur dix ne se disent pas confiantes dans la situation économique générale.
Point positif :
Si les recrutements devraient être moins dynamiques, l’emploi reste cependant bien orienté.
Quant à l’investissement, il marque aussi une bonne résistance.
Les leviers de développement
Dans un contexte économique difficile, les entreprises prennent des initiatives en repensant fréquemment leur activité : 38 % évoquent ainsi le levier de la diversification, près de 30 % celui de l’innovation (en progression sensible) et 24 % la modernisation de l’entreprise.
Le dynamisme de la demande est moins cité comme levier de développement ainsi que la conquête de nouveaux marchés en France.
Dans l’industrie, c’est la modernisation de l’entreprise qui est le levier le plus cité.
Innovation, réactivité et adaptation seront les maîtres mots pour les chefs d’entreprise pour cette année 2023